María Sánchez Arbós

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Sanchez et Arbos (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Ne pas confondre avec María Sánchez, joueuse de football et Maria Sanchez, joueuse de tennis.

María Sánchez Arbós
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
HuescaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Enseignante, pédagogueVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Manuel Ontañón (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Vue de la sépulture.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

María Sánchez Arbós, née le 31 octobre 1889 à Huesca et morte le 15 août 1976 à Madrid, est une pédagogue espagnole liée à l'Institution libre d'enseignement.

Biographie

Née à Huesca, en Aragon (son père, Manuel Sánchez Montestruc, est secrétaire général de la Mairie d'Huesca), elle obtient une solide formation académique à l'École normale d'Huesca[1] et à l'École supérieure des maîtres de Saragosse, d'où elle sort diplômée en 1911[2].

En 1912, elle intègre l'école réputée de La Granja de San Ildefonso, près de Madrid. Elle profite de la proximité de la capitale espagnole pour assister aux conférences de Manuel Bartolomé Cossío.

Elle vit dans la Residencia de Señoritas dirigée par María de Maeztu[3].

Entre 1920 et 1925, María Sánchez Arbós est professeure dans la ville de San Cristóbal de La Laguna, à Tenerife.

En 1926, elle revient à l'École normale d'Huesca où elle enseigne jusqu'en 1930, avant d'intégrer le collège Menéndez Pelayo de Madrid. Elle est ensuite nommée directrice du groupe scolaire de Francisco Giner jusqu'en 1936[4].

Épuration franquiste

À la fin de la Guerre d'Espagne, María Sánchez est victime de l'épuration franquiste[5].

Elle est incarcérée pendant trois mois en 1939 à la prison pour femmes de Ventas, à Madrid, mais résiste, avec son amie Matilde Landa.

En 1941, après avoir été jugée par un tribunal militaire franquiste, elle est déchue de ses droits d'enseigner.

Elle n'est réhabilitée qu'en 1952[6].

Famille

Postérité

  • Elle est inhumée au cimetière civil de Madrid.
  • En 2017, la Mairie de Madrid lui dédie une rue dans le quartier de Valdezarza en reconnaissance de son travail pédagogique durant la Seconde République[8]
  • Une école d'Huesca porte son nom[9].

Références

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « María Sánchez Arbós » (voir la liste des auteurs).
  1. « Musée pédagogique de l'Aragon »
  2. Victor M. Modèle:Versalita, « Estudio monográfico de María Sánchez Arbós », "Rolde. Revista de cultura aragonesa" nº 89, octubre-noviembre de 1999; páginas 12-21, (consulté le )
  3. Aída Herreros Ara, « Que fluya la información: LA RESIDENCIA DE SEÑORITAS, LA VERSIÓN FEMENINA DE LA RESIDENCIA DE ESTUDIANTES », sur Que fluya la información,
  4. (es) Heraldo de Aragón, « Francisco Giner de los Ríos, fundadorde la Institución Libre de Enseñanza », sur heraldo.es
  5. (es) Ignacio Martínez de Pisón, « Historia de dos maestras », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne)
  6. « María Sánchez Arbós | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es
  7. « María Juana ONTAÑÓN - Dictionnaire créatrices », sur www.dictionnaire-creatrices.com (consulté le )
  8. (es) « Comisionado plantea definitivamente cambiar 52 calles tras 80 alegaciones de las Juntas de Distrito », La Vanguardia, (consulté le )
  9. « École Maternelle "María Sánchez Arbós" », sur Ingennus

Liens externes

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Diccionario Biográfico Español
    • Gran Enciclopedia Aragonesa
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • BnF (données)
    • IdRef
    • Espagne
  • icône décorative Portail de l’éducation
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme
  • icône décorative Portail de l’Aragon