Famille de Ruffray

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Famille de Ruffray
Image illustrative de l’article Famille de Ruffray
Armes

Blasonnement D'argent à la guivre de sable lampassée de gueules posée en barre, et à trois glands de sinople avec chatons de sanguine dont un au canton dextre du chef un au flanc senestre de l'écu et un en pointe[1].
Devise Quasi a facie colubri fuge peccata
(devise tirée de l'Ecclésiaste (21, 2) : Fuis les péchés comme (tu fuirais) la face du serpent.
Période XVIIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Aunis Aunis
Demeures Château de Montecler
Charges Négociant, fournisseur de la Marine, receveur général des aides, maître de forges, maire, consul de France
Fonctions militaires Garde du corps du roi, garde-marine, général, colonel
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'honneur
Ordre national du Mérite
modifier 

La famille de Ruffray est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française[2],[3], originaire de Rochefort (Charente-Maritime).

Cette famille compte parmi ses membres des maitres de forges, un colonel et un général, et un dirigeant d'un grand groupe français dans la construction.

Histoire

Charles Pierre de Ruffray (vers 1710 - 1760), premier auteur connu de cette famille, est négociant, fournisseur de la Marine, receveur général des aides à Rochefort (Charente-Maritime) en 1739, trésorier des vivres de la Marine de 1742 à 1744, puis maître de forges à Rancogne (Charente) en 1754, pour pouvoir fournir la flotte royale en canons de marine[3].

À la fin du XVIIIe siècle, un membre de cette famille est admis dans les gardes du corps du roi[3] et un autre admis à l'école des gardes-côtes (« pourtant réservée à la noblesse »[3] écrit Gontran du Mas des Bourboux).

En 1833, la famille de Ruffray s'établit par mariage en Dordogne.

Généalogie simplifiée

  • Pierre Ruffray, sieur de Bois-Allard (dans le Perche), bourgeois de Paris (hypothétique), dont :
    • Charles Pierre de Ruffray (vers 1710 - 1760), négociant, receveur général des aides à Rochefort, dont :
      • Jean Louis de Ruffray (1748-1796), maître de forges à Rancogne, consul de France à Andrinople, marié avec Élisabeth de Livron, dont :
        • Julien René de Ruffray (1773-1841), garde-marine de 1788 à 1792[2], secrétaire de l'hospodar de Valachie, maire de Rancogne (Charente).

Personnalités

  • Patrick de Ruffray (1906-1997), colonel, écrivain, officier de l'ordre du Mérite
  • Hubert de Ruffray (1935-2013), général de l'arme blindée et de la cavalerie[4], commandant l'École nationale technique des sous-officiers d'active (ENTSOA) de 1989 à 1992, officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre du Mérite
  • Benoît de Ruffray (fils du précédent) (1966), polytechnicien, diplômé des Ponts et Chaussées, président-directeur-général du groupe Eiffage depuis 2016[5],[6]
  • Benoît de Ruffray (1966)
    Benoît de Ruffray (1966)

Alliances

Les principales alliances de la famille de Ruffray sont : de Livron (1770), de Rancourt de Mimérand (1930), de Rocquigny du Fayel (1961), de Villoutreys de Brignac (1964), Massias (XXe siècle), de Montecler (XXe siècle)[7], Chevallier Rufigny, Pasquier de Franclieu, Le Roux de Bretagne (2023), etc.

Demeures et châteaux

Notes et références

  1. Maurice Albert Léo del Cer de Puymège, Les Vieux noms de la France méridionale et centrale, À la Vieille France, 1981, p. 746.
  2. a et b Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire Français, 2012, p.704
  3. a b c et d Gontran du Mas des Bourboux, L'ancienne noblesse du Périgord subsistant en Dordogne, page 16 (Vieux noms seigneuriaux en Périgord, chapitre consacré à des familles d'ancienne bourgeoisie de cette province), éditions Pilote, 2001
  4. Legifrance
  5. Benoit de Ruffray
  6. Benoit de Ruffray
  7. a et b Ouest-France, 13/08/2020, Châtres-la-Forêt, un dimanche d'exception au château de Montecler.

Bibliographie

  • Gontran du Mas des Bourboux, L'ancienne noblesse du Périgord subsistant en Dordogne, Vieux noms seigneuriaux en Périgord (chapitre consacré à des familles d'ancienne bourgeoisie possessionnée dans cette province), page 16, éditions Pilote 24, Périgueux, 2001
  • Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire Français, 2012, p. 704
  • Bottin mondain

Articles connexes

  • icône décorative Portail de la généalogie
  • icône décorative Portail de la Charente-Maritime
  • icône décorative Portail de la Charente